Editorial du Blog Or Argent
Chers lecteurs,
“La dédollarisation est irréversible.”
Ce n’est pas moi qui le dis.
C’est Vladimir Poutine qui l’a déclaré lors du dernier sommet des BRICS.
En rejoignant les BRICS, l’Arabie Saoudite envoie un message fort dans ce sens.
Les Etats-Unis sont un partenaire commercial de premier plan de l’Arabie Saoudite malgré leurs désaccords politiques.
Ils sont le 2ème pays fournisseur de l’Arabie Saoudite.
L’Arabie Saoudite se place en 24ème position des pays exportateurs vers les USA.
C’est notamment leur 3ème fournisseur de pétrole brut.
Les Américains sont très présents dans les secteurs stratégiques de l’économie saoudienne : secteurs pétrolier et chimique, production d’électricité, secteur de l’aviation civile et militaire…
Mais surtout…De nombreuses banques d’investissement et d’institutions de financement américaines se sont implantées dans le pays depuis l’ouverture internationale du secteur bancaire intervenue en 2005.
La bourse de RYAD est devenue très vite la plus importante du monde arabe.
Je vous rappelle que la majorité des contrats d’approvisionnement en pétrole dans le monde est libellée en dollar américain.
Ce sont les fameux pétrodollars.
L’Arabie Saoudite recycle sans scrupule ses pétrodollars dans le système financier international et notamment aux États-Unis.
Pas certain que ce système perdure dans le temps.
On peut imaginer que l’Arabie Saoudite sera « invitée » par la Chine à vendre son pétrole en yuan.
Dans tous les cas, le dollar risque de sortir affaibli de la nouvelle organisation des BRICS en janvier 2024.
Ce n’est pas le cas de l’or.
La fin d’année lui semble plutôt favorable.
La demande des banques centrales en métal jaune reste forte après un démarrage record au premier trimestre 2023.
La raison est simple : l’or est un actif qui se comporte bien en période d’inflation élevée.
Et puis, les spécialistes s’attendent à un fléchissement du dollar.
La banque centrale américaine (FED) devrait faire une pause dans la hausse de ses taux d’intérêt.
Et quand le dollar est malade, l’or reprend des couleurs !
Enfin, on va droit vers une récession à grande échelle.
La récession est une période d’activité économique réduite ou ralentie temporaire qui se traduit par un recul du PIB d’un pays.
On considère qu’un pays est en récession après au moins deux trimestres consécutifs marqués par une baisse de son PIB.
C’est le cas de la zone Euro et donc de la France.
Les États-Unis devraient suivre : Le ralentissement de l’économie américaine s’est confirmé au deuxième trimestre avec une croissance de son PIB largement inférieure aux attentes des analystes.
L’inflation à 5% (4.8% en France) reste toujours trop élevée et pèse sur le pouvoir d’achat des ménages américains.
Ils doivent également faire face à la hausse des coûts d’emprunt : Les taux d’intérêt sont compris entre 4,75 et 5%, soit au plus haut depuis 2007.
Le secteur de l’industrie n’embauche plus et le marché de l’immobilier est moribond.
Conclusion : les Américains épargnent.
Pour toutes ces raisons, la FED considère le risque élevé de récession dans le pays.
La bonne nouvelle dans tout ça ?
Historiquement, le prix de l’or est inversement proportionnel aux récessions.
Plus l’économie est faible plus le prix de l’or augmente car les investisseurs se tournent vers l’or comme valeur refuge pour leur argent liquide.
L’or est réputé pour conserver sa valeur lorsque d’autres investissements vacillent en période économique difficile.
C’est le moment de réfléchir à optimiser une partie de votre épargne.
Explorer l’investissement dans des métaux précieux
Editorial
Auteur – Le blog Or Argent
Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que l’auteur de Or Argent et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.
