On a beau vous dire que l’or est une matière première, une relique barbare ou un « pet rock », il n’empêche qu’il a rarement été autant demandé. Par les particuliers, mais aussi par les gardiens du temple même de la monnaie papier, à savoir les banques centrales. Dans cet article lapidaire de Bloomberg publié le 1er mars 2016, on apprend ainsi que les achats d’or des banques centrales de ces dernières années n’ont plus été vus depuis la guerre du Vietnam.

Alors qu’à partir du milieu des années 60, les banques centrales ont été très rarement acheteuses nettes de métal jaune, à l’exception d’une année voire de 2 années consécutives, cela fait désormais 8 ans d’affilée que les banques centrales remplissent leurs coffres d’or au lieu de les vider. L’année dernière, elles ont acheté pas moins de 590 tonnes d’or !

Comment Bloomberg explique ces achats de « matière première » ou de relique du passé ? Une seule phrase de l’article nous fournit un élément : « les nations accumulent de l’or pour se diversifier des autres devises ». Mais pourquoi de l’or et pas du bois de chauffage, du pétrole ou du nickel ? Parce que l’or est bien entendu une monnaie.

Et pour ceux qui sont intéressés, Bloomberg précise :

« Cela fait 8 ans que les banques centrales sont acheteuses nettes d’or, la Russie, la Chine et le Kazakhstan figurant parmi les nations les plus gourmandes, d’après les statistiques du FMI. Les nations du monde entier ont acheté presque 590 tonnes d’or l’année dernière, représentant ainsi environ 14 % de la demande annuelle d’après les estimations du World Gold Council. Les banquiers centraux utilisent le métal jaune afin de se diversifier des devises, et particulièrement du dollar d’après Stefan Wieler, le vice président de Goldmoney Inc. »

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