• Après 2 journées d’excellente facture, les métaux précieux ont enregistré une baisse ce mardi. L’or a finalement abandonné 6 $ pour clôturer à environ 1.770 $ l’once après avoir atteint jusqu’à 1.790 $ en cours de séance. L’argent a quant à lui reculé de 16 centimes pour terminer la journée à 25,82 $. Depuis ce matin, la tendance est à la baisse pour le métal jaune, tandis que l’argent est dans le vert (+0,15 %).
  • La remontée des taux obligataires ainsi que des prises de profit sont probablement les 2 facteurs qui ont débouché sur la baisse d’hier des métaux précieux. Au moment d’écrire ces lignes, le bon du Trésor sur 10 ans se rapproche à nouveau de 1,6 %.
  • Que va-t-il se passer avec le dollar ? JP Morgan et Goldman Sachs ont des opinions diamétralement opposées concernant le billet vert. Selon la première, le dollar devrait s’apprécier en raison de la vigueur de la reprise économique US. Son anticipation de voir la FED parler de tapering dès sa réunion d’avril est une autre raison de parier sur une hausse du dollar dans les mois à venir. Goldman Sachs mise de son côté sur l’euro, en citant presque les mêmes justifications, mais qui se produiraient de l’autre côté de l’Atlantique (BCE qui normalise ses politiques monétaires et reprise de la croissance dans l’Union).
  • Selon Mike McGlone, de Bloomberg Intelligence, nous sommes dans une période déflationniste en dépit de craintes d’inflation. Il relève notamment que le prix du pétrole est identique au tarif d’il y a 16 ans, et ce, malgré l’augmentation importante de la masse monétaire dans l’intervalle (200 %). En général, le complexe des matières premières reste en baisse de 10 % par rapport aux prix de 2008. Selon lui, on pourrait traverser une nouvelle période fortement déflationniste. Les matières premières pourraient chuter, comme ce fut le cas pour le pétrole entre 2014 et 2016 (le cours était passé de plus de 100 $ à 25 $).