Après 3 semaines de fermeture, les banques grecques ont enfin fini par rouvrir leurs portes mais il s’agit d’un n’événement purement technique alors que les mesures de contrôle des capitaux restent drastiques.

La limite des retraits reste fixée à 60 € par jour. Les gens auront simplement la possibilité de retirer 300 € d’un coup s’ils attendent le vendredi (et qu’ils n’ont rien retiré entre-temps, bien entendu). Les virements bancaires à l’étranger sont également fortement encadrés, par exemple : un Grec qui se fait soigner dans un hôpital à l’étranger a le droit de sortir… 2.000 € tandis que les étudiants grecs d’universités à l’étranger pourront recevoir 5000 € par trimestre. Pour les autres, c’est interdit.

Selon l’Afp, Louka Katseli, présidente de l’Union des banques grecques et de la Banque nationale de Grèce a appelé lundi les usagers à faire preuve de sang-froid et à ramener leurs économies dans les banques pour soutenir la solvabilité du système. Elle a déclaré :

« Si nous sortons l’argent de nos coffres-forts et de nos maisons -où de toute façon, il n’est pas en sécurité- et que nous le déposons dans les banques, nous renforçons la liquidité de l’économie», a-t-elle déclaré sur la chaîne de télévision Mega.

Sur ce point, nous ne pouvons que donner raison à Mme Katseli : la sécurité des banques grecques est incroyablement élevée. Pour preuve : même les épargnants n’ont pas accès à leur argent ! Pour ce qui est de l’économie nous divergeons, nous estimons que l’argent « liquide » serait par définition plus utile pour permettre à l’économie de tourner. Nous supposons qu’elle a voulu dire « la liquidité des banques » à moins qu’elle n’ait voulu dire « liquéfaction de l’économie »…

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